A propos
Des visages humbles, des remords et des larmes… pour tenter de s’attirer la sympathie et la compassion des juges, aux Etats-Unis, de plus en plus de prévenus s’offrent des vidéos sur mesure, moyennant des sommes allant de 3000 à 25000 dollars. On les appelle des “sentencing videos”, sortes de documentaires “à décharge” visant à présenter des hommes et des femmes que tout accuse, sous un jour plus humain. L’objectif pour les avocats qui les fabriquent ou les font produire n’est pas de remettre en cause le verdict de culpabilité, mais d’alléger la peine le plus possible.
Un reportage de Virginie Goubier